Pierre-Laurent Viguier : son TDM 2019

Et une victoire de plus !

Nous avons rencontré Pierre-Laurent à l’issue du TDM qu’il a remporté avec l’aide de son chien Kookie, X-berger allemand de travail, secondé par Nightkiss X-galgo/braque. Nous avons voulu en savoir un peu plus et percer les secrets de cette victoire …

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Peux-tu nous expliquer ce qu’est le Trophée des montagnes et en quoi cette course est particulière pour toi ?

 Le trophée des montagnes est une course sur 9 jours, 10 étapes, sur 4 stations dans l’Oisans dans les Alpes. Ce trophée mis en place depuis 13 ans a une renommé forte dans le monde du canicross, et touche pas mal de pays. Sur cette dernière édition, pas loin de 24 nations étaient représentées. Ayant un passé de coureur de montagne/trail, le format proposé me convenait particulièrement, et passer une semaine de course avec mon chien me faisait rêver.

 

 

 Pierre-Laurent, tu as gagné 6 des 10 épreuves du TDM, dont la fameuse Alpette comment vous êtes-vous préparé à ce challenge ?

 Nous n’avons pas pu le préparer comme je voulais avec Kookie. Depuis fin mai, il lui arrivait de boiter sur certains parcours caillouteux, et j’ai donc évité de partir à la montagne comme j’avais initialement prévu. Francois Bareige m’a proposé de me prêter son chien Nightkiss pour l’avoir comme fidèle second. J’ai essayé de le travailler sur le challenge d’Artouste sur deux jour en montagne, et j’ai validé cet essai en le prenant comme second chien sur le TDM. Il nous a bien aidé sur deux étapes, ce qui m’a permis de soulager Kookie. En fait, la meilleure des préparations pré TDM a été de continuer à lire mon chien, à essayer de le comprendre, pour enrichir notre lien. Le travail physique a été un peu secondaire, même si on est sorti souvent en libre sur des petites distances.

 

Tu as gagné la premiere étape, quand as-tu su que c’était bien engagé pour la victoire finale ?

 Je suis compétiteur dans l’âme, et j’ai rencontré un chien qui me suit partout. J’avais donc confiance en nous, mais ce n’est qu’à partir de la mi-course que j’ai commencé à penser à la victoire. Pourtant, ce n’était pas une fin en soit. Ce qui m’intéressait le plus était de faire la course avec les compétiteurs autours de moi, de s’engager ensemble à fond dans les descentes, de se pousser jusqu’à nos limites en côte, et de faire corps avec nos chiens. Sentir leurs besoins, sentir leurs limites, les pousser quand il faut mais sans dépasser les limites.

  

J’imagine que tu as porté une attention particulière à la récupération pendant ces 9 jours ?

 Tout à fait, dès la fin de l’épreuve, je cherchais à mettre les chiens dans des conditions calmes. Pour Kookie qui a tendance à être nerveux, je l’éloigne rapidement de l’agitation et on se retrouve à la voiture. S’ensuit des massages longs sur la colonne vertébrale et les épaules. Le kiff pour lui ! C’est après que je pensais à ma propre récupération : étirements et massages aussi !

 

Quel est le meilleur de tes souvenirs de ce TDM ?

 Le partage entre concurrents sans aucun doute, aussi bien pendant la course, qu’après avec les gens que je croisais. Et je vais même vous donner la meilleure de mes récompenses que le TDM m’a offert : le renforcement du lien que j’ai avec Kookie. Pendant que je vous réponds, il est là à mes pieds, prêt à attendre un signal pour partir avec moi.

Pierre-Laurent court avec le baudrier Aircross et la laisse avec poignée Crossmax, combiné avec un harnais Polar Quest taille XL pour Kookie, et un harnais Blizzard Beast taille L-XL pour Nightkiss.